Introduction au patois vaudois
Pour comprendre la naissance du patois vaudois, il faut se référer à l’histoire de toutes les langues gallo-romaines qui évoluèrent selon leur région à partir du latin parlé par les peuples celtes envahis par les romains. Ces langues sont classées en trois familles : les langues d’Oïl au nord de la Gaule auxquelles appartiennent entre autre le français, le picard etc. Les langues d’Oc au sud, et au milieu le francoprovençal (décrit pour la première fois en 1873 par le linguiste Graziadio-Isaïa Ascoli).
Les textes les plus anciens connus en patois vaudois sont vraisemblablement :
Les farces de Vevey (1520)
“Seize fragments de textes en patois de Suisse romande ont été découverts, peu avant 1920 par Paul Aebischer aux archives d’État de Fribourg. Ces textes appartiennent à quatre farces dont certains rôles étaient en patois et d’autres en français. ”
“Si Aebischer a pu localiser ces textes à Vevey entre 1520 et 1525, c’est grâce à une liste de noms propres qui semblent être ceux des hommes qu’un batelier sollicitait pour qu’ils viennent assister au spectacle. Presque tous ces noms de personnes de cette liste peuvent être reconnus comme ceux d’habitants de Vevey dans les années 1520-1525.”
Tiré de la Littérature en francoprovençal avant 1700, Gaston Tuaillon
Les textes les plus anciens connus en patois vaudois sont vraisemblablement :
Les farces de Vevey (1520)
“Seize fragments de textes en patois de Suisse romande ont été découverts, peu avant 1920 par Paul Aebischer aux archives d’État de Fribourg. Ces textes appartiennent à quatre farces dont certains rôles étaient en patois et d’autres en français. ”
“Si Aebischer a pu localiser ces textes à Vevey entre 1520 et 1525, c’est grâce à une liste de noms propres qui semblent être ceux des hommes qu’un batelier sollicitait pour qu’ils viennent assister au spectacle. Presque tous ces noms de personnes de cette liste peuvent être reconnus comme ceux d’habitants de Vevey dans les années 1520-1525.”
Tiré de la Littérature en francoprovençal avant 1700, Gaston Tuaillon